Le 2 février, Présentation de Jésus au Temple et Purification de la Sainte Vierge: fête de la Chandeleur.

Le 2 février, nous fêtons non seulement la Présentation de Jésus au Temple mais aussi la Purification de la Sainte Vierge, 40 jours après la naissance du Sauveur. Cette fête se rattache donc au mystère de Noël.

C’est la fête de la lumière.

Par son symbolisme, la procession de la Chandeleur, procession aux cierges, évoque la manifestation du Christ lumière pour monde, accueilli au temple par le vieillard Siméon comme l’envoyé de Dieu, «  lumière pour éclairer les nations et gloire d’Israël son peuple. »

La pensée de la Sainte Vierge est partout présente à l’occasion de cette fête qui est probablement une des plus anciennes fêtes mariales.

 

« Seigneur Jésus-Christ vous avez paru en ce jour parmi les hommes dans la condition de notre chair et avez été présenté au Temple par vos parents. Le vénérable Siméon, éclairé par la lumière rayonnante de votre Esprit, vous a reconnu, reçu dans ses bras et béni. Faites qu’illuminés et instruits nous aussi par la grâce du Saint Esprit, nous puissions vous reconnaître sans erreur et vous aimer sans défaillance. Ainsi soit-il. » Oraison de la bénédiction des cierges.

 

 

La Neuvaine de 54 jours.

1.    Origine de la « Neuvaine du Rosaire de 54 jours ».

Pour être continuellement en la présence de Notre-Dame, Bartolo Longo, ‘apôtre du Rosaire’ béatifié par le Pape Jean-Paul II en 1980, éprouva la nécessité d’écrire une neuvaine à la Vierge de Pompéi.

Voici son récit : « Au mois d’août 1879, me trouvant gravement malade, j’écrivis une formule de prière en l’honneur de Notre Dame de Pompéi pour obtenir ses grâces ; c’est la Neuvaine à Notre-Dame de Pompéi pour demander des grâces dans les cas désespérés… »

Le 3 mars 1884, une jeune fille nommée Fortuna Agrelli reçut de la Bienheureuse Vierge Marie la révélation de cette dévotion particulière. À l’époque, atteinte de 3 maladies incurables différentes, elle avait été abandonnée par ses médecins. En désespoir de cause, la jeune fille et sa famille ont commencé une neuvaine de chapelets.

Notre-Dame apparut à Fortuna de la même manière dont elle était apparue à saint Bartolo Longo quelques années auparavant, assise sur un trône élevé, un chapelet à la main, tenant l’Enfant-Jésus sur ses genoux, et entourée de saint Dominique et sainte Catherine de Sienne.

La malade salua la Sainte Vierge, lui disant : « Reine du Saint Rosaire, ayez pitié de moi, rendez-moi la santé ! Je vous ai déjà priée lors d’une neuvaine, ô Marie, mais je n’ai pas encore reçu votre aide. J’ai tellement hâte d’être guérie. »

« Mon enfant, répondit la Sainte Vierge, tu m’as invoquée sous divers titres et tu as toujours obtenu de moi quelque faveur. Maintenant, puisque tu me pries sous ce vocable qui m’est si agréable, – Reine du Saint Rosaire –, je ne puis te refuser la faveur que tu sollicites ; ce titre m’est le plus précieux et le plus cher. Faites trois neuvaines, et vous obtiendrez tout. »

Une autre fois, la Reine du Saint Rosaire apparut à la jeune fille et lui dit : « Quiconque désire obtenir de moi des faveurs doit faire trois neuvaines de demande en priant le chapelet, suivies de trois neuvaines d’actions de grâces. »

Obéissant aux indications de Notre-Dame, la jeune fille guérit et recouvra une parfaite santé.

2. Déroulement de la Neuvaine du Rosaire de 54 jours.

Une neuvaine dure neuf jours. Ainsi, les paroles de Notre-Dame à la jeune Fortuna – Faites trois neuvaines de prières du Rosaire en supplication, et trois neuvaines en action de grâces –, nous proposent 6 neuvaines étalées sur 54 jours.

La neuvaine consiste en la récitation d’un chapelet quotidien, soit cinq dizaines (un ensemble de Mystères), durant vingt-sept jours consécutifs pendant lesquels on demande de la grâce à obtenir. Immédiatement après cette première partie, on priera un chapelet d’action de grâces tous les jours, également pendant vingt-sept jours, que la demande ait ou non déjà été accordée.

Ainsi furent créées « les six neuvaines de chapelets », connues sous le nom de « Neuvaine du Rosaire de 54 jours ».

Pour faire correctement cette neuvaine, il convient de prier le Rosaire pendant 54 jours d’affilée, sans manquer un jour, et prier les Mystères particuliers indiqués pour chaque jour en suivant la séquence correcte.

C’est-à-dire que le premier jour de la neuvaine commence toujours par la récitation des Mystères joyeux (quel que soit le jour de la semaine où l’on commence la neuvaine) ; le deuxième jour l’on prie les Mystères douloureux ; le troisième, les Mystères glorieux.

Le quatrième jour de la neuvaine on recommence avec la récitation des Mystères joyeux et l’on prie ainsi tout au long des 54 jours de la neuvaine.

Au fil du temps, la question s’est posée au sujet des mystères lumineux. Cette neuvaine a été donnée par Notre-Dame en 1884 où il n’était à l’époque nulle question de mystères lumineux. Cette neuvaine doit être priée accompagnée exclusivement de la méditation des Mystères joyeux, douloureux et glorieux.

Il a été rapporté que le miracle de la guérison de la jeune Fortuna obtenu lors de la prière de la Neuvaine du Rosaire de 54 jours, a fait une profonde impression sur le Pape Léon XIII. Celui-ci a écrit 17 encycliques sur le Rosaire et a exhorté tous les chrétiens à aimer le Rosaire et à le prier avec ferveur comme l’ont fait ensuite ses successeurs.

3. Intentions

En Belgique et en de nombreux pays dans le monde, les temps sont extrêmement troublés. La paix individuelle ou sociale devient de plus en plus fortement compromise. Les lois en conflit avec les lois et les commandements de Dieu mettent gravement et de façon récurrente en péril la Foi, la Vie et la Paix. Elles conduisent l’humanité tant du point de vue moral que social, politique et économique dans une crise aux proportions inédites.

Implorons donc plus que jamais la grâce de Dieu, Notre Père. Qu’il se laisse toucher par la requête que ses enfants adressent à leur Mère du Ciel. Du fond du cœur et autant que nous le pouvons, unissons notre prière à celle de ceux qui nous entourent et seraient heureux d’en entendre parler. Diffusons ce trésor de la dévotion du Très Saint Rosaire, viatique, rempart et assurance pour des lendemains animés d’un bonheur qui ne tarit pas, bien au contraire.

Vivons également ces 54 jours avec les saints et les martyrs de nos contrées. La méditation des différents mystères du Rosaire et l’exemple de leur vie nous aideront à augmenter notre Foi, notre Espérance et notre Charité.

 

 

Vers la fête de Notre Dame du Rosaire: Neuvaine de 54 Jours avec les Saints du 15 août au 7 octobre…

Jour 1 – 15 août :  Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Saint Tarcisius, jeune martyr romain de l’Eucharistie.    

Jour 2 – 16 août :   Saint Etienne le Grand, apôtre de la Hongrie. Saint Roch, patron  des invalides, invoqué lors des épidémies.

Jour 3  – 17 août :   Sainte Claire de Montefalco, religieuse franciscaine dévouée à la Passion du Christ. À sa mort, la Croix a été retrouvée empreinte sur son cœur. Son corps est resté intact après sa mort. Saint Hyacinthe, a importé l’Ordre dominicain en Pologne.

Jour 4 – 18 août :  Sainte Hélène, impératrice de l’Empire romain, s’était  rendue en Terre Sainte et a trouvé l’emplacement de nombreux lieux saints de la vie du Christ ainsi que  la Vraie Croix.

Jour 5 – 19 août :  Saint Jean Eudes : promoteur de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie ; 4e apparition de Notre-Dame à Fatima recommandant aux 3 petits pâtres de persévérer dans la récitation du rosaire pour sauver les pécheurs.

Jour 6 – 20 août : Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l’Église, promoteur assidu de l’Ordre Cistercien .

Jour 7 – 21 août : Saint Pie X, ‘Serviteur de Dieu’, vénéré pour l’héroïcité de ses vertus, il est le pape de l’Eucharistie qui a encouragé les chrétiens à communier plus fréquemment et avança l’âge de la première communion.

Jour 8 – 22 aoûtFête de Marie Reine : Tout à Jésus par Marie 

Jour 9 – 23 août : Sainte Rose de Lima : vierge et ermite, patronne d’Amérique Latine et  des Philippines.

Jour 10 – 24 août : Saint Barthélémy, apôtre de Notre-Seigneur.

Jour 11 – 25 août : Saint Louis, roi de France, modèle pour les politiciens.

Jour 12 – 26 août :  Notre-Dame de Czestochowa, protectrice de la Pologne.

Jour 13 – 27 août : Sainte Monique, mère de Saint Augustin.  » Dieu, consolateur des affligés et salut de ceux qui espèrent en vous, vous qui avez accueilli avec pitié les larmes de la bienheureuse Monique en lui accordant la conversion de son fils Augustin, faites que leur double intercession nous obtienne de pleurer nos péchés et de trouver le pardon de votre grâce. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. » Collecte de la messe de Ste Monique

Jour 14 – 28 août : Saint Augustin, évêque, confesseur et docteur. Après une vie des plus dissolue, Augustin professeur de talent toujours en quête de savoir, à l’école de saint Ambroise, découvre petit à petit la vérité et reçoit le baptême à 32 ans.Il est ensuite ordonné prêtre puis évêque d’Hippone à 41 ans.Ame ardente et profonde, il a laissé des traités et sermons qui restent encore aujourd’hui un des trésors de la pensée de l’Eglise. Avec Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Grégoire le Grand, il est un des 4 grands docteurs de l’Eglise latine.

Jour 15 – 29 août : décollation de Saint Jean-Baptiste

Jour 16 – 30 août : Saint Jeanne Jugan : fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres. Sainte Marguerite Ward : martyre en Angleterre

Jour 17 – 31 août : Marie Médiatrice (fêtée en Belgique)

 

Septembre est le mois pendant lequel nous vénérons Notre Dame des Douleurs et les Saints Anges

Jour 18 – 1er septembre : Saint Gilles, ermite, invoqué pour la folie et les frayeurs nocturnes

Jour 19 –  2 septembre : Martyrs de 190 chrétiens massacrés lors de la Révolution française

Jour 20 –  3 september : Saint Pape Grégoire le Grand, Docteur de l’Église. Après avoir été moine, il devint pape. C’est lui qui introduisit le chant Grégorien dans la Chrétienté. Il avait un grand amour des pauvres et insista pour que l’Église leur vint en aide, spécialement en temps de crise.

Jour 21  – 4 septembre :  Bienheureuse Dina Bélanger, née au Québec. Elle entra au couvent après une vie de pianiste remplie de succès. Elle vécut une vie de profonde union à Jésus, offrant ses maladies et ses souffrances en réparation pour les péchés. Elle décéda à l’âge de 34 ans en 1929.

Jour 22 –  5 septembre : Sainte Mère Teresa de Calcutta: « Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne. Si tu juges les gens, tu n’as pas le temps de les aimer. »

Jour 23  – 6 septembre :  Saint Zacharie le prophète (515 avant JC) dont il annonça venue d’un roi pacifique, annonce que le Christ accomplit par son entrée triomphale dans la sainte cité de Jérusalem.

Jour 24 – 7 septembre : Sainte Madelberte : fille de Sainte Waudru, vénérée à  Mons et de Saint Vincent, vénéré à Soignies.

Jour 25  – 8 septembre : Solennité de la Nativité de Marie

Jour 26 –  9 septembre : Saint Pierre Claver, prêtre de la Compagnie de Jésus. Pendant plus de quarante ans jusqu’à sa mort en 1654 à Carthagène en Colombie, il soigna, avec une admirable abnégation et une rare charité, les noirs réduits en esclavage. Il régénéra par le Baptême près de trois cent mille d’entre eux.

Jour 27 – 10 septembre : Saints martyrs du Japon

Jour 28  – 11 septembre : Saint Jean-Gabriel Perbyre : lazariste, martyr en Chine (1840). Sainte Vinciane vénérée en Belgique, notamment à Gand. Saint Patiens, archevêque de Lyon, qui s’opposa courageusement à l’hérésie de l’Arianisme.

Jour 29  – 12 septembre : fête du Saint Nom de Marie. Cette fête est vécue par le monde catholique comme un jour d’action de grâce en mémoire de la victoire de Jean Sobieski (roi de Pologne) et du duc Charles V de Lorraine sur les troupes de l’Empire ottoman, le 12 septembre 1683.

Jour 30 – 13 septembre : Saint Jean Chrysostome : Patriarche de Constantinople, mort en exil, se réjouissant d’avoir à souffrir pour l’Eglise.  Docteur de l’Eglise.

Jour 31  – 14 septembre : fête de l’Exaltation de la Saint Croix : imprégnée d’espérance et de joie, l’Église exalte la croix en ce jour, la glorifie et la célèbre ; le bois d’infamie est devenu désormais l’emblème glorieux de l’amour rédempteur.

Jour 32  – 15 septembre :  Notre-Dame des 7 douleurs (prophétie de Saint Syméon, fuite en Egypte, disparition de Jésus au Temple – rencontre de Jésus et Marie au chemin de croix, Marie contemple Jésus à la croix – Marie accueille de corps de Jésus – Marie dépose le corps Jésus dans le tombeau)

Jour 33 – 16 septembre : À Cordoue en Andalousie, en 852, les Saints martyrs Roger, moine déjà avancé en âge, et Serdieu (Abdallah), encore jeune. Venus d’Orient, ils eurent l’audace de prêcher le Christ devant la foule à la mosquée. Ils furent pour cela condamnés à mort, condamnation qu’ils reçurent avec joie. On leur coupa d’abord les mains et les jambes, puis on leur trancha le cou.

Jour 34 – 17 septembre : Saint Hildegarde : mystique du 12e siècle, docteur de l’Église; Saint Lambert de Tongres.

Jour 35  –  18 septembre : Saint Joseph de Cupertino : invoqué pour les métiers de l’aviation, mais également pour les personnes ayant des difficultés d’apprentissage.

Jour 36  – 19 septembre : fête de Notre-Dame de la Salette qui dit en pleurant, à 2 enfants de ce petit village de France : « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. »

Jour 37 – 20 septembre : Les Saints martyrs coréens : 8000 chrétiens furent martyrisés au 19e siècle.

Jour 38 – 21 septembre : Saint Matthieu, apôtre.

Jour 39 – 22 septembre : Saints martyrs de la guerre civile espagnole : environ 1000 prêtres, religieux et laïcs exécutés par les communistes entre 1934 et 1939; Saint Thomas Villanova (1555) évêque en Espagne ; il réforma profondément son diocèse et fonda un collège pour les musulmans convertis au christianisme.

Jour 40 – 23 septembre : Saint Padre Pio, stigmatisé, apôtre de la dévotion à la Très Sainte Eucharistie et au Saint Rosaire.

Jour 41 – 24 septembre : Notre-Dame de la Merci invoquée pour la libération des captifs chrétiens des musulmans.

Jour 42 – 25 septembre : Notre-Dame Divine Bergère des âmes ou Mère du Bon Pasteur.

Jour 43 – 26 septembre : Saints Côme et Damien, saints patrons des médecins. Saint Ladislas Kornilowicz (1884-1946), prêtre diocésain polonais, théologien, fondateur de mouvements de jeunesse.

Jour 44 – 27 septembre : Saint Vincent de Paul :  Prêtre et fondateur de congrégations, il veilla toute sa vie à soulager la misère matérielle et morale. Il est vénéré entre autre, pour sa grande charité.

Jour 45 – 28 septembre : Saint Wenceslas, Duc de Bohème et martyr.

Jour 46 – 29 septembre : Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël

Jour 47 – 30 septembre : Saint Jérôme, traducteur de la Bible en Latin (la Vulgate)

 

Octobre   mois du Saint Rosaire

Jour 48 – 1er octobre : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Jour 49– 2 octobre : Fête des Saints Anges Gardiens

Jour 50  – 3 octobre : Saint Colomba Marmion, moine bénédictin irlandais, mort à l’Abbaye de Maredsous en 1923 ;  Saint Gérard, fondateur de l’abbaye de Brogne (Namur).

Jour 51 – 4 octobre : Saint François d’Assise.

Jour 52 – 5 octobre : Sainte Faustine Kowalska, apôtre de la Divine Miséricorde.

Jour 53  – 6 octobre : Bienheureux Bartolo Longo à qui Notre-Dame apparut, alors qu’il combattait violemment l’Église Catholique envahi par une haine farouche. C’est lui qui est à l’origine de cette neuvaine de 54 jours en l’honneur de Notre-Dame du Saint Rosaire ;  Saint Bruno, fondateur des Chartreux.

Jour 54  –  7 octobre : Notre Dame du Très Saint Rosaire.

 


 

« Grâce et miséricorde »

Nous voulons tous être aimés, appréciés, respectés. C’est une aspiration gravée au plus profond de nous-mêmes par Dieu qui nous a créés par amour et pour aimer.

Fondamentalement, la Création est une œuvre de Sagesse, de Miséricorde et d’Amour divin dans laquelle il appartient à la créature de s’inscrire volontairement et amoureusement par le respect de la loi divine et des Commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et tu observeras ce qu’il demande de toi, ses lois, ses ordonnances et ses commandements, tous les jours de ta vie… Enseignez-les à vos fils et répétez-les leur… » (Dt., XI, 1-2; 19.) Telles sont les recommandations données par Dieu lui-même pour nous aider à répondre à ce don d’Amour de Dieu raconté dans le livre de la création.

Depuis la malencontreuse désobéissance originelle d’Adam, le père du genre humain, le cœur de l’homme tend à se détourner de Dieu. En s’éloignant toujours plus de son Créateur, l’homme détourne, à son éphémère profit, les biens de la Création. Par le fait même, il corrompt le sens de la vie et le sens de la création qui lui a été donnée pour servir Dieu. De là, l’apparition d’un monde nouveau, affranchi des lois de la nature, marqué par l’irrespect de Dieu et de ses dons, par le rejet de la parole divine exprimée de tant de manières, que ce soit par la loi naturelle, par les Livres Saints, la Tradition, la Révélation, les actes du Magistère de l’Eglise, la vie de Jésus, celle des Saints. L’homme pense ainsi trouver son bonheur sans fin sur la terre. Mais cette quête sera immanquablement vouée à l’échec parce que le Bonheur éternel n’est promis que si la créature humaine se conforme au ‘mode d’emploi’ du Créateur.

Celui-ci, toujours épris d’amour et de compassion pour sa créature tombée, ne l’abandonne pas. Il n’a de cesse tout au long de l’histoire de le lui prouver dans sa justice et dans sa miséricorde infinie manifestée corporellement dans l’Incarnation du Verbe de Dieu venu en ce monde pour nous racheter, pour restaurer en nous la dignité de fils de Dieu.

Comment pouvons-nous répondre aujourd’hui à cet Amour infini de Dieu? Ne sommes-nous pas allés trop loin ? Que nous en dit Notre-Dame tout spécialement à Fatima parlant au Nom de la Sainte Trinité ?

Vision de la Très Sainte Trinité par Sr Lucie, Thuy 13 juin 1929. (Appels du message de Fatima -Sr Lucie)

Dans ses Mémoires, Sr Lucie rapporte à son confesseur, le Père José Bernardo Gonçalves, la vision qu’elle eût de la Très Sainte Trinité et de la Sainte Vierge dans la chapelle de son couvent, le 13 juin 1929 à Tuy :

« La seule lumière était celle de la lampe. Soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang, qui perlaient sur les joues du crucifié et sortaient d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (« c’ était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes ») avec son Cœur Immaculé dans la main… Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’Autel, formaient ces mots «Grâce et Miséricorde». J’ai compris qu’il m’était montré le Mystère de la Très Sainte Trinité, et j’ai reçu des lumières sur ce Mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler. Ensuite Notre Dame me dit: – Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du Monde, la Consécration de la Russie à Mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Les âmes que la Justice de Dieu condamne pour les péchés commis contre moi, sont si nombreuses, que je viens demander une réparation : sacrifie-toi à cette intention et prie. J’ai rendu compte de cela à mon confesseur qui me demanda d’écrire ce que Notre Dame voulait que l’on fasse. Plus tard, au moyen d’une communication intime, Notre Dame me dit en se plaignant : – On n’a pas voulu écouter ma demande !… Comme le roi de France, on s’en repentira et on le fera, mais ce sera trop tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres, des persécutions contre l’Église : le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. » (Mémoires de Sœur Lucie I, p. 203-204 ; cf. A. M. Martins, Cartas da Irmã Lúcia, p. 77-78).

Le remède aux maux infernaux dont souffre notre humanité est donc la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, comme Notre-Dame le demande. Nous devons préparer cette consécration par la consécration que nous pouvons déjà faire personnellement. Nous offrons ainsi à Dieu nos corps et nos âmes pour « supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyez, en acte de  réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. (Notre-Dame à Fatima, le 13 mai 1917.) ».

En nous joignant ainsi à la Passion du Christ en esprit de réparation, nous attirons, par la confiance que nous plaçons dans la puissance du Cœur Immaculé de Marie sur le Cœur de Dieu, la Miséricorde divine pour notre conversion et pour celle des pécheurs. Nous nous abandonnons entièrement à Elle pour nous laisser former et guider par elle, selon le testament même du Christ mourant sur la Croix : « fils, voilà ta Mère ». Marie choisie par Dieu pour être la mère de son Fils, nous a été donnée comme Mère par son fils. Marie a été la plus grande bénéficiaire qui pourra jamais être des mérites acquis par le Sauveur lors de sa Passion et de sa Mort sur la Croix. En elle s’est déversée la plénitude de la Miséricorde divine, non pas seulement pour Elle, mais pour l’humanité entière : « Personne n’obtient le salut, ô très Sainte, si ce n’est par Vous. (Saint Germain de Constantinople.) ».

Par ce don de soi que nous faisons à la Sainte Vierge, nous rejoignons Notre-Seigneur dont Elle est depuis des siècles, la messagère privilégiée. C’est dès lors au Calvaire mystique qu’est le saint sacrifice de la Messe, et plus particulièrement au moment de l’Offertoire, que nous offrons à Dieu notre vie, symbolisée par l’offrande du pain, et nos travaux et nos peines symbolisés par l’admixtion de la goutte d’eau versée dans le calice. Nous participons ainsi activement au mystère de la Rédemption rendu présent lors de la Consécration. Et de même que Jésus s’est offert à son Père pour tous les hommes, de même, par notre offrande, il peut continuer à étendre sa miséricorde sur le genre humain tout entier, et ce, jusqu’à la fin des temps. Le saint sacrifice de la Messe exprime l’insondable Amour de Dieu. Il est la source par excellence de la Vie divine émanée du Sacré-Cœur de Jésus, l’expression, le don qui nous est perpétuellement offert de la Miséricorde divine. Chaque Messe contribue ainsi au Salut de l’humanité.

« Les dons de Dieu et son appel sont irrévocables. Jadis, en effet, vous avez désobéi à Dieu, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d’Israël, vous avez obtenu miséricorde ; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour que maintenant, eux aussi, ils obtiennent miséricorde. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes. Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier, et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la gloire pour l’éternité ! Amen. (Rom., XI, 29 – 36.) ».

Et l’apôtre de poursuivre par cette conclusion spirituelle pratique, clé de toute l’économie de la Miséricorde divine :

« Je vous conjure donc, mes frères, par la miséricorde de Dieu, d’offrir vos corps comme une hostie vivante, sainte, agréable à Dieu ; ce sera votre culte raisonnable. Ne vous conformez pas à ce siècle ; mais transformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous reconnaissiez quelle est la volonté de Dieu, volonté qui est bonne, agréable et parfaite. (Rom., XII, 1 – 2.) ».

« La consécration de soi-même à la Sagesse éternelle incarnée Jésus-Christ, par les mains de Marie » de saint Louis-Marie Grignion de Montfort  nous fait entrer de plain-pied dans ce mystère du don de soi à Dieu par Marie. Par cet acte, nous permettons à la Très Sainte Mère de Dieu d’intercéder auprès du trône de la Majesté divine de façon à ce que le Père éternel daigne jeter un regard de Miséricorde sur nous et sur les nôtres, afin de nous convertir, de nous sanctifier et de nous mener au port du Salut éternel.

Cette consécration monfortaine conduit tout naturellement à magnifier la miséricorde divine obtenue par l’intercession de Notre Dame. Cette glorification nous a été enseignée par Notre Seigneur Jésus-Christ à travers les écrits de Soeur Faustine.


Le vendredi saint commence la neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde divine le dimanche qui suit Pâques.

Puisse le temps de la Passion nous faire comprendre l’immensité de l’amour du Christ: “ avec tous les saints, ce qu’est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, l’Amour du Christ qui surpasse toute connaissance et qui nous fait entrer dans toute la plénitude de Dieu.” Eph.III, 18

 


 

Notre Dame du Saint Rosaire, le 7 Octobre

« Réjouissons-nous tous dans le Seigneur ! Nous célébrons ce jour de fête en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de Dieu. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix; c’est pour un roi que je dis mon poème. »

« Dieu dont le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a mérité le bienfait du salut éternel, faites que, méditant ces mystères dans le très saint rosaire de la bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent afin d’obtenir ce qu’ils promettent. » (Textes de la Messe en l’honneur de Notre Dame du Saint Rosaire)

Saint Michel Archange, patron de Bruxelles, fêté le 29 Septembre

« Saint Michel est l’Ange de l’Apocalypse, où il apparaît à plusieurs reprises. Saint Michel est aussi l’Ange du Martyr, il a été considéré comme étant l’Ange qui réconforta Jésus, lors de son agonie, et qui recueillit le Sang Précieux du côté du Christ en Croix, pour le porter en offrande à Dieu, en rémission des péchés des hommes. C’est le même Michel, saint de son état, qui dans l’Ancien Testament, conduisit la famille de Noé, puis retint le bras d’Abraham, alors qu’il s’apprêtait à immoler son fils.

En Belgique et plus particulièrement à Bruxelles, Saint-Michel est représenté le plus souvent terrassant un dragon qui symbolise Satan, et non pas un simple démon. C’est cette même représentation que l’on retrouve au sommet de la tour de l’hôtel de ville sur la Grand-Place. »  ( par Frédéric Solvel , Brusselslife.be – Qui es-tu Saint Michel ? 18 Déc.2014)

                       ©dada

 Prière à Saint Michel Archange:
Michel Archange, défendez-nous dans le combat,
soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous vous le demandons en suppliant ;
et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer,
par la puissance divine,
Satan et les autres esprits mauvais
qui rôdent dans le monde pour perdre les âmes.
Ainsi soit-il.

Notre Dame des 7 Douleurs, Notre Dame de la Salette.

La Fête de Notre Dame des 7 Douleurs est née de la piété chrétienne, qui associe la Vierge Marie à la passion de son Fils. Déjà au XIème siècle les douleurs de la Sainte Vierge sont l’objet de dévotion privée. Célébrée avec une grande solennité dès le XVIIème siècle, cette fête fut fixée par Saint Pie X en 1912 au 15 Septembre.

En même temps que sur les souffrances de Marie, l’Eglise insiste sur le courageux amour qui lui fit prendre une part si intime à l’œuvre de notre rédemption. Elle est vraiment celle qui, comme Judith devant  la détresse de son peuple, n’a rien épargné pour nous sauver de la ruine. En offrant son Fils pour nous, elle est devenue notre mère et nous sommes devenus ses fils.

Le 19 Septembre 1846, à La Salette en France, Mélanie (14 ans) et Maximin (10 ans) gardaient les troupeaux de leurs maîtres dans la montagne. Une lumière éblouissante  leur apparaît  et s’ouvrant  leur découvre une belle dame assise, la tête entre les mains. Cette belle dame se lève, des larmes coulent sur son visage et en les regardant, elle leur transmet un message en trois parties :

1)            la première partie est un avertissement à tout le peuple chrétien contre ses blasphèmes et son oubli des commandements de Dieu et de l’Eglise. Voici le texte du Message de Marie à La Salette :

« Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

 Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

 Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

 Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus. […]

S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

 Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?

Pas guère, Madame.

Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un « Notre Père » et un « Je vous salue ». Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.

L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.

Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.[….]

Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !

Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »

2)            La seconde partie comprend les « secrets » adressés séparément à Mélanie puis à Maximin qu’ils pourront divulguer par la suite

3)            La troisième partie consiste en une Règle de vie religieuse, que Mélanie s’est entendue dicter.

Pie IX ayant les informations en mains, proclamera officiellement les faits. Léon XIII les confirmera à son tour.

La Nativité de la Très Sainte Vierge Marie et son Saint Nom, le 8 septembre.

En fêtant solennellement la naissance de la Vierge Marie, le 8 Septembre, l’Eglise chante l’aurore de la Rédemption, l’apparition en ce monde de celle qui devait être la mère du Sauveur. Au souvenir de tout ce qu’annonçait cette naissance, l’Eglise exulte et demande à Dieu un accroissement de grâces de paix apportées aux hommes par le mystère de l’Incarnation.

Comme cela se pratiquait chez les Juifs, huit jours après la naissance de la Vierge, ses parents lui donnèrent son nom. La liturgie, qui a placé une fête du saint nom de Jésus quelques jours après Noël, a voulu instituer aussi une fête du saint nom de Marie (le 12 Septembre) peu après la Nativité. Le nom hébreu de Marie signifie Dame ou Souveraine; ce qu’elle est, en effet par l’autorité même de son Fils, le Christ Roi. Aimons à appeler Marie  ‘Notre Dame’, comme nous appelons Jésus ‘Notre Seigneur’; prononcer son nom, c’est affirmer sa puissance, implorer son secours et nous mettre sous sa bienfaisante protection.

Fête du Cœur Immaculé de Marie Reine.

Après avoir, en pleine guerre mondiale, consacré le genre humain au Cœur Immaculé de Marie pour le mettre sous la protection de la Mère du Sauveur, Pie XII décréta, en 1944, que chaque année l’Eglise entière célébrerait une fête en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie le 22 Août. La dévotion au Cœur Immaculé de Marie est déjà ancienne. Au XVIIème siècle, Saint Jean Eudes puis au cours du XIXème siècle, Pie VII et Pie IX la propagèrent. En la fixant à cette date et en l’étendant à l’Eglise universelle, Pie XII lui assigna comme but d’obtenir, par l’intercession de la très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus ».

Le peuple chrétien a toujours reconnu la dignité royale de la mère du « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Pères, docteurs et papes s’en firent, tout au long des siècles, les interprètes autorisés; les théologiens à leur tour, montrèrent avec succès combien ce titre royal convenait à la mère de Dieu, intimement associée à l’oeuvre rédemptrice de son Fils, et médiatrice de toutes les grâces. Répondant au vœu unanime des fidèles et des pasteurs, Pie XII institua en 1954, la fête de Marie Reine, sanctionnant ainsi le culte qu’en leur cœur tous rendaient déjà à la souveraine du ciel et de la terre.

« Auguste Reine du monde, ô Marie toujours vierge, obtenez-nous la paix et le salut, vous qui avez mis au monde le Christ, Seigneur et Sauveur de tous les hommes. »

Assomption de la Sainte Vierge

L’Eglise célèbre aujourd’hui à la fois la mort et la triomphante Assomption de la Sainte Vierge au ciel.

La Vierge immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau. C’est son entrée immédiate, corps et âme, dans la gloire du ciel que l’Eglise chante avec allégresse. Elle exalte celle en qui la rédemption du Christ rayonne non seulement sans aucune ombre mais dans sa plénitude, puisque, devançant en cela tous les autres saints, la Vierge Marie, aussitôt après sa mort, a été admise à la résurrection corporelle, à l’exemple même du Christ ressuscité.

 » Toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. » Extrait du Magnificat – Luc 1, 46-55