Mot d’encouragement de Monseigneur Guy Harpigny

 Rosaire pour la Foi, la Vie et la Paix, le 13 Octobre 2018.

Dès le premier siècle, l’Eglise prie la Vierge Marie. Au XIIème siècle se répand l’Ave Maria. Et commence à s’imposer le paslterium Beatae Mariae Virginis, qui consiste à réciter cent cinquante Ave Maria (de même que le psautier comprend cent cinquante psaumes). Le moine Henri Egher (mort en 1408), de la Chartreuse de Cologne, divise les cent cinquante Ave Maria en dizaines. Le moine Dominique de Prusse (mort en 1461), lui aussi chartreux, conjugue la récitation des dizaines à la contemplation des mystères de la vie du Christ. Le dominicain Alain de la Roche (mort en 1475) donne une large diffusion à l’initiative de Dominique de Guzman (XIIIème siècle), fondateur des dominicains, qui demandait de réciter les Ave Maria.

La récitation des 150 Ave Maria, par dizaines, comprend trois chapelets de cinq dizaines. Le tout est aussi appelé Rosaire, en référence aux roses qui entourent la Vierge Marie quand elle est peinte sur des tableaux.

Les papes ont toujours recommandé la prière du Rosaire. Paul VI (Marialis cultus, 1974), qui sera canonisé le 14 octobre 2018, l’encourage fortement. Saint Jean-Paul II ajoute un quatrième chapelet avec les mystères lumineux (Rosarium Virginis Mariae, 2002).

Depuis l’ajout du quatrième chapelet par saint Jean-Paul II, nous avons :

Mystères joyeux :

  • Annonciation à Marie
  • Visitation de Marie à Elisabeth
  • Nativité de Jésus à Bethléem
  • Présentation de Jésus au Temple
  • Recouvrement de Jésus au Temple, à l’âge de douze ans

Mystères lumineux

  • Baptême de Jésus au Jourdain
  • Noces de Cana
  • Annonce du Royaume de Dieu et appel à la conversion
  • Transfiguration de Jésus
  • Institution de l’Eucharistie

Mystères douloureux

  • Agonie de Jésus au jardin des oliviers
  • Flagellation de Jésus
  • Couronnement d’épines
  • Portement de la Croix
  • Crucifixion et mort de Jésus

Mystères glorieux

  • Résurrection de Jésus
  • Ascension de Jésus
  • Effusion de l’Esprit à la Pentecôte
  • Dormition et assomption de Marie
  • Couronnement de Marie au ciel

Depuis quelques années, des catholiques d’Irlande, du Royaume-Uni, de Pologne et d’autres pays se réunissent aux frontières de leur pays pour prier le Rosaire.

Des catholiques de Belgique proposent de prier le Rosaire pour la foi, la vie et la paix en divers lieux de Belgique le samedi 13 octobre 2018 à 15.00 H.

Cette association rejoint ainsi pas mal d’initiatives qui existent déjà dans le diocèse en plusieurs unités pastorales.

Je ne peux qu’encourager tous ceux qui, dans le diocèse, prient le Rosaire pour demander la foi, la vie et la paix.

+ Guy Harpigny,

Evêque de Tournai

Méditations pour le Rosaire (suite)

Mystères Joyeux (suite)

3-Troisième Mystère : La naissance de Jésus dans la pauvreté de la crèche.

Fruit du mystère : Le détachement des biens de ce monde.

Jésus est né à Bethléem. Le Tout-Puissant est venu au monde aussi petit et sans défense que chacun de nous. Il ne nous sauve pas par la démonstration de son pouvoir, mais comme un enfant dépourvu de puissance qui demande un amour tendre.

Marie, vous l’avez « enveloppé de draps et vous l’avez couché dans une mangeoire ».  Par la suite,  vos yeux remplis d’émerveillement et d’admiration ne pouvaient plus le quitter. Jamais personne n’a considéré  le mystère sacré de la vie avec autant de tendresse.

Sainte Marie, priez pour nous, pour nos compatriotes et pour tous les hommes afin qu’ils fassent de la place dans leur cœur et dans leur vie pour chaque vie à naître.

4-  La Purification de la Sainte Vierge et la présentation de Jésus au temple.

Fruit du mystère: L’obéissance et la pureté en toutes choses.

Marie et Joseph vont au temple parce que, selon la loi, la mère doit être purifiée et l’enfant présenté à Dieu.

Vous vous soumettez à la loi, Marie, comme si vous étiez impure. Vous portez Jésus au Seigneur, comme si vous vouliez ne pas garder l’enfant pour vous seule. Vous faites cela par une sainte révérence aux lois de Dieu et de votre peuple, qui garantissent la paix et l’ordre.

Sainte Marie, priez pour nous, pour nos compatriotes et pour tous les hommes afin qu’ils soient fidèles au gouvernement légitime et aux lois de l’État et de Dieu, et que notre pays donne un exemple d’un ordre établi qui respecte les lois divines.

5- Cinquième mystère: Le recouvrement de Jésus au temple.

Fruit du mystère: La recherche de Dieu en toutes choses.

Marie et Joseph recherchent Jésus en vain ; personne ne sait où Il est. Finalement, au bout de trois jours, ils le retrouvent dans le temple, parmi les docteurs qui s’étonnent de son intelligence.

Marie, avec quelle douleur avez-vous cherché Jésus ! Vous essayez de comprendre. « Pourquoi est-ce que tu nous as fait cela? » Une chose est claire: Jésus veut avant tout faire la Volonté de son Père. C’est pourquoi il rentre maintenant avec elle. C’est pourquoi il quittera plus tard la maison de ses parents pour servir le Père céleste.

Sainte Marie, priez pour nous, pour nos compatriotes et pour tous les hommes afin que la paix et la compréhension mutuelle prévalent dans les familles et que les familles soient le berceau des vocations.

Fête du Cœur Immaculé de Marie Reine.

Après avoir, en pleine guerre mondiale, consacré le genre humain au Cœur Immaculé de Marie pour le mettre sous la protection de la Mère du Sauveur, Pie XII décréta, en 1944, que chaque année l’Eglise entière célébrerait une fête en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie le 22 Août. La dévotion au Cœur Immaculé de Marie est déjà ancienne. Au XVIIème siècle, Saint Jean Eudes puis au cours du XIXème siècle, Pie VII et Pie IX la propagèrent. En la fixant à cette date et en l’étendant à l’Eglise universelle, Pie XII lui assigna comme but d’obtenir, par l’intercession de la très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus ».

Le peuple chrétien a toujours reconnu la dignité royale de la mère du « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Pères, docteurs et papes s’en firent, tout au long des siècles, les interprètes autorisés; les théologiens à leur tour, montrèrent avec succès combien ce titre royal convenait à la mère de Dieu, intimement associée à l’oeuvre rédemptrice de son Fils, et médiatrice de toutes les grâces. Répondant au vœu unanime des fidèles et des pasteurs, Pie XII institua en 1954, la fête de Marie Reine, sanctionnant ainsi le culte qu’en leur cœur tous rendaient déjà à la souveraine du ciel et de la terre.

« Auguste Reine du monde, ô Marie toujours vierge, obtenez-nous la paix et le salut, vous qui avez mis au monde le Christ, Seigneur et Sauveur de tous les hommes. »

Assomption de la Sainte Vierge

L’Eglise célèbre aujourd’hui à la fois la mort et la triomphante Assomption de la Sainte Vierge au ciel.

La Vierge immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau. C’est son entrée immédiate, corps et âme, dans la gloire du ciel que l’Eglise chante avec allégresse. Elle exalte celle en qui la rédemption du Christ rayonne non seulement sans aucune ombre mais dans sa plénitude, puisque, devançant en cela tous les autres saints, la Vierge Marie, aussitôt après sa mort, a été admise à la résurrection corporelle, à l’exemple même du Christ ressuscité.

 » Toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. » Extrait du Magnificat – Luc 1, 46-55

Allons à Beauraing, prier Notre Dame.

          Le 22 août 2018,

                     Fête

   du Cœur Immaculé de Marie.

À 11h00 : messe solennelle en la Basilique Notre Dame au Cœur d’Or,  présidée par le Cardinal De Kesel avec, dans un local voisin, liturgie de la Parole pour les enfants

À 14h00 : chapelet médité avec une intention spéciale dédiée au Rosaire pour la renaissance de la Foi, la protection de la Vie et la Paix du Christ en Belgique et dans le monde entier, récité à travers toute la Belgique, le 13 Octobre 2018 à 15 heures.

À 15h00 : procession eucharistique au départ du Castel Sainte Marie, suivie de la bénédiction des malades au jardin des apparitions et du renouvellement des engagements des amis de N-D de Beauraing.

À 19h00 : messe de clôture.

Sanctuaires de Beauraing : Phone : +32 (0)82 71 12 18

Email: ndbeauraing@gmail.com

Website: http://www.sanctuairesdebeauraing.be

Basilique Notre-Dame au Cœur d’Or : Rue de l’Aubépine, 6 – 5570 Beauraing.

Méditations pour le Rosaire

Au cours des prochaines semaines, nous vous proposerons des méditations en rapport avec les différents mystères du Rosaire.

Mystères Joyeux :

1- Premier Mystère : L’ange Gabriel apporte l’annonce à Marie

Fruit du Mystère : L’humilité

       

La Vierge Marie, surprise par l’apparition de l’Ange, reçoit son message comme un appel à l’amour de Dieu. Elle croit en l’amour de Dieu qui nous a aimés le premier et nous invite à l’aimer en retour. Et Dieu renouvelle tous ceux qui répondent « oui » à son amour.

Voici la Servante du Seigneur ». Votre « oui », Marie, fait de vous la mère de Dieu. Vous nous donnez Jésus, notre Vie et notre Chemin.

Sainte Marie, priez pour nous, pour nos compatriotes et tous les hommes, afin qu’ils apprennent à voir la vraie foi comme réponse à l’appel d’amour de Dieu, qu’ils laissent entrer Dieu dans leur vie et soient ainsi renouvelés intérieurement.

2- Deuxième Mystère :  Marie rend visite à sa cousine Élisabeth

Fruit du Mystère : L’amour du prochain, la charité

La Vierge Marie se rend en hâte en direction des montagnes. D’où vient cet empressement ? La joie donne des ailes, mais la charité aussi. C’est pourquoi Marie s’empresse d’aider sa cousine qui a bien besoin de son aide.

« Mon âme exalte le Seigneur. » Vous êtes enceinte de Dieu, Marie, et à cause de cela, remplie aussi d’amour pour tous. La place que vous avez faite en vous pour Dieu, élargit dans votre cœur la place pour tous.

Sainte Marie, priez pour nous, pour nos compatriotes et tous les hommes, afin qu’ils grandissent dans la vraie foi qui s’exprime à travers les œuvres de la charité, ces œuvres qui les rendent dignes.

Saint Dominique et le Rosaire

En ce début du mois d’Août, nous fêtons Saint Dominique.

« …Saint Dominique, né en Espagne, était un grand prédicateur des débuts du XIIIième siècle. A cette époque, des hérétiques, reprenant la vieille hérésie manichéenne, semaient l’erreur et la subversion sociale dans le sud de la France. Saint Dominique commença ses missions à pied, au niveau des gens, mendiant repas et couchers. Ses disciples firent de même. Des conversions eurent lieu. Mais, en somme, ce fut encore très médiocre, devant l’immensité de la tâche et les forces de la perversion. Il manquait quelque chose, et Dominique allait l’apprendre.

En 1214, presque découragé à la vue du maigre résultat de tant d’efforts, le prédicateur se retira dans un bois près de Toulouse, se mit en prière et en pénitence, jeûnant, macérant sa chair sous les coups des fouets de sa discipline en expiation des offenses faites à Dieu par les pécheurs, les hérétiques et les impénitents. Le troisième jour la Très Sainte Vierge lui apparut, accompagnée de trois princesses de sa cour céleste. Elle lui dit: « Mon fils Dominique, ne vous étonnez pas de ne pas réussir en vos prédications. Car, vous labourez un sol qui n’a pas été arrosé par la pluie. Sachez que, quand Dieu voulut renouveler le monde, il envoya d’abord la pluie de la Salutation Angélique, et c’est ainsi que le monde fut racheté. Exhortez donc les hommes, dans vos sermons, à réciter mon psautier (Rosaire), et vous en recueillerez de grands fruits pour les âmes. » C’est ce que fit dès lors Dominique, et les résultats furent vite considérables. Il y eut bien la vingtaine d’années de guerre de la croisade des Albigeois, qui fit beaucoup de massacres des deux côtés des belligérants, attisa beaucoup de braises, mêla beaucoup d’injustices à une cause juste. Mais ce fut le Rosaire et non les armes qui convertit les âmes. Saint Dominique mourut en 1221, mais il laissa son Ordre des Dominicains bien établi, pour continuer son oeuvre. » M.Even

Comment aborder le Rosaire aux frontières ?

Proposé par un groupe de fidèles polonais, le Rosaire aux frontières a été une initiative qui s’est progressivement étendue à plusieurs nations dans le monde. L’idée des initiateurs de ce projet était de répondre à la première demande de la Très Sainte Vierge à Fatima : « Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre. »

Le Rosaire, prière parfaite

Cette demande a été réitérée à chacune des apparitions de Notre-Dame à Fatima, avant toutes les autres, comme si cette pratique de dévotion était la pierre angulaire de l’édifice spirituel que Dieu voulait bâtir pour sauver le monde en proie aux dévastations matérielles, morales et humaines de la première guerre mondiale, et pour le préserver « dune autre pire encore qui commencera sous le règne de Pie XI, si on n’écoute pas mes demandes ».

Pourquoi cette priorité dans la demande de la Sainte Vierge ?

Ceci tient à la nature même de la prière du Rosaire, dont le chapelet quotidien est une partie. Les saints ont toujours considéré le Rosaire comme la plus haute forme de prière car, en premier lieu, elle renferme toutes les qualités d’une prière parfaite adressée à la plus parfaite des créatures, Marie immaculée, Mère de Dieu et Mère des hommes.

Le Rosaire est d’abord une prière vocale. Par la répétition des Ave Maria, il permet à l’esprit de ne pas se déconcentrer sur les mystères qu’il propose à notre méditation.

Le Rosaire est ensuite une méditation sur les mystères opérés par le Christ et sa sainte Mère pour notre salut. Par la représentation régulière des différents mystères de la vie de Jésus et de Marie, il est un moyen très puissant donné par la Sainte Vierge à saint Dominique, pour nous permettre d’en perpétuer le souvenir dans nos esprits. Par l’union des cœurs que crée le Rosaire avec le Cœur immaculé de Marie, la Mère de Dieu, cette méditation nous permet d’approfondir la connaissance de ces mystères, d’en pénétrer la substance et d’en retirer plus abondamment les fruits de grâces et de vertus qu’ils contiennent, car la vertu de cette prière est de nous faire pénétrer dans les sentiments de Marie qui conférait en son cœur toutes ces choses qu’elle voyait.

C’est aussi une prière communautaire. En tant que telle, le Rosaire nous assure la présence au milieu de nous de la Reine du Ciel et notre Mère, plus en Mère qu’en Reine.

Et, pour reprendre l’image du saint Curé d’Ars, de même que le feu d’un brin de paille brûle et produit peu de lumière et de chaleur lorsque ce brin brûle tout seul, ainsi lorsqu’il est uni à d’autres brins de paille, ils donneront tous ensemble beaucoup de lumière et de chaleur. Le Rosaire aux frontières veut tendre à ce but : réunir autour de la Sainte Vierge, notre Mère, dans les liens d’amour d’une seule famille spirituelle, les enfants de la famille humaine que le péché a dispersés.

Le Rosaire, école de vie chrétienne

En second lieu, la perfection du Rosaire vient de ce qu’il est bien plus qu’une école de prière. La méditation répétée des mystères du Rosaire est la voie ouverte à la contemplation admirative de l’œuvre de Jésus et de Marie pour notre salut. L’admiration conduit à la reconnaissance et à l’action de grâces pour tant d’amour divin pour les pécheurs que nous sommes, et finalement à la consécration totale par pur amour aux Cœurs de Jésus et de Marie afin de les servir plus généreusement.

Cet amour nous conduit à nous renouveler dans l’esprit des promesses du baptême dans lesquelles nous nous engageons à fuir tout péché afin de ne plus offenser Dieu, et à nous engager dans la voie de l’imitation du Christ par la pratique solide des vertus.

C’est la raison pour laquelle, en plus d’être une haute école de prière et d’oraison, le Rosaire est également une école où s’apprend la vertu véritable, le véritable esprit chrétien selon l’enseignement du Sauveur : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ». Humilité et douceur sont les marques véritables du christianisme et l’unique fondement de la paix qu’il apporte aux personnes, aux familles et aux sociétés.

La vertu du Rosaire est telle que les Papes à travers les âges n’ont eu de cesse que de le propager et d’encourager sa pratique. Leur enseignement commun peut se résumer en ces quelques mots : le Rosaire est une vraie méthode d’initiation et de formation chrétienne, une école où se forment l’esprit et les mœurs, une méthode divine, une école très efficace de vie chrétienne.

Dans une de ses nombreuses encycliques consacrées au Rosaire et dans un prodigieux résumé dont il avait le secret, le Pape Léon XIII décrit la puissante efficacité du Rosaire sur celui qui le prie : « Ceux qui prient ainsi la Mère de Dieu éprouvent la même émotion que s’ils entendaient la propre voix de la Mère de toute Miséricorde leur expliquer ces mystères et les entretenir longuement de leur salut. »

Appuyés sur les témoignages des saints, faisons notre devise de ces paroles que saint Louis-Marie Grignion de Montfort composa pour l’un de ces cantiques :

« Par l’Ave Maria, le péché se détruira, Par l’Ave Maria, le grand Jésus régnera. »

Les origines du Rosaire aux frontières

Interview de Maciej Bodasiński, organisateur du Rosaire aux frontières en Pologne.

« Cette année, en 2017, à l’occasion du centenaire des révélations de la Mère de Dieu à Fatima, nous voulons suivre son appel à prier le rosaire pour le salut du monde. Le Rosaire aux Frontières n’est pas une croisade parce que nous ne voulons pas nous battre contre qui que ce soit. C’est un mouvement géant pour, et pas contre quelque chose. Nous suivons fermement son commandement, et nous prierons aux frontières de notre pays, en allant prier et témoigner au monde entier, afin que la Miséricorde de Dieu ne soit confinée à aucune frontière. (…)

Face à la tension croissante, aux menaces de guerre et au terrorisme, nous voulons prier pour la paix dans le monde. La paix est comprise non pas seulement comme une absence de guerre, mais comme la paix de Dieu, la paix du cœur. Beaucoup de gens qui se sont convertis disent que c’est le plus grand cadeau qu’ils ont reçu du Créateur – la paix du cœur. Quoi qu’il arrive, c’est avoir confiance en Dieu et rester dans le calme. Nous prions pour la paix, pour les personnes, parmi les personnes et entre les nations.

Ce n’est pas et ne peut jamais être une prière contre quelqu’un. La prière n’est jamais contre quelqu’un, c’est toujours POUR quelqu’un. Sinon, ce serait une malédiction.

Avec notre prière, nous n’essayons pas de « forcer » Dieu à une action particulière. Simplement, nous demandons au Seigneur à travers Sa Mère de guérir nos racines, afin que nous puissions donner du fruit à nouveau. (…)

Nous n’essayons pas de définir des personnes ou des groupes concrets qui pourraient constituer une menace. L’intention la plus importante est de convertir, de sauver les âmes des personnes en Pologne et dans le monde entier.

Nous confions tout à Marie, et nous lui laissons les fruits de cette prière. Nous essayons d’être plutôt comme des enfants: notre Mère nous a demandé de prier le chapelet, alors nous prions le chapelet. Elle a demandé la pénitence, alors nous faisons pénitence. Nous essayons de croire en elle sans réserve, ayant la certitude absolue que si nous lui confions le destin de la Pologne et du monde entier, nous serons sauvés. (…)

Qui sait? Peut-être qu’une succession de Rosaires couvrira le monde entier. »

Source :  https://www.lifesitenews.com/news/1-million-catholics-expected-to-pray-rosary-to-save-poland-and-the-whole-wo