L’Eglise célèbre aujourd’hui à la fois la mort et la triomphante Assomption de la Sainte Vierge au ciel.
La Vierge immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau. C’est son entrée immédiate, corps et âme, dans la gloire du ciel que l’Eglise chante avec allégresse. Elle exalte celle en qui la rédemption du Christ rayonne non seulement sans aucune ombre mais dans sa plénitude, puisque, devançant en cela tous les autres saints, la Vierge Marie, aussitôt après sa mort, a été admise à la résurrection corporelle, à l’exemple même du Christ ressuscité.
» Toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. » Extrait du Magnificat – Luc 1, 46-55