Interview de Maciej Bodasiński, organisateur du Rosaire aux frontières en Pologne.
« Cette année, en 2017, à l’occasion du centenaire des révélations de la Mère de Dieu à Fatima, nous voulons suivre son appel à prier le rosaire pour le salut du monde. Le Rosaire aux Frontières n’est pas une croisade parce que nous ne voulons pas nous battre contre qui que ce soit. C’est un mouvement géant pour, et pas contre quelque chose. Nous suivons fermement son commandement, et nous prierons aux frontières de notre pays, en allant prier et témoigner au monde entier, afin que la Miséricorde de Dieu ne soit confinée à aucune frontière. (…) Face à la tension croissante, aux menaces de guerre et au terrorisme, nous voulons prier pour la paix dans le monde. La paix est comprise non pas seulement comme une absence de guerre, mais comme la paix de Dieu, la paix du cœur. Beaucoup de gens qui se sont convertis disent que c’est le plus grand cadeau qu’ils ont reçu du Créateur – la paix du cœur. Quoi qu’il arrive, c’est avoir confiance en Dieu et rester dans le calme. Nous prions pour la paix, pour les personnes, parmi les personnes et entre les nations. Ce n’est pas et ne peut jamais être une prière contre quelqu’un. La prière n’est jamais contre quelqu’un, c’est toujours POUR quelqu’un. Sinon, ce serait une malédiction. Avec notre prière, nous n’essayons pas de « forcer » Dieu à une action particulière. Simplement, nous demandons au Seigneur à travers Sa Mère de guérir nos racines, afin que nous puissions donner du fruit à nouveau. (…) Nous n’essayons pas de définir des personnes ou des groupes concrets qui pourraient constituer une menace. L’intention la plus importante est de convertir, de sauver les âmes des personnes en Pologne et dans le monde entier. Nous confions tout à Marie, et nous lui laissons les fruits de cette prière. Nous essayons d’être plutôt comme des enfants: notre Mère nous a demandé de prier le chapelet, alors nous prions le chapelet. Elle a demandé la pénitence, alors nous faisons pénitence. Nous essayons de croire en elle sans réserve, ayant la certitude absolue que si nous lui confions le destin de la Pologne et du monde entier, nous serons sauvés. (…) Qui sait? Peut-être qu’une succession de Rosaires couvrira le monde entier. » |